lundi 7 décembre 2009

Christianisme(s)

Aujourd'hui, je vous propose cet excellent article de VERTUMNE publié dans son blog "DECLINISME"":

Curieusement, c'est au nom d'une identité européenne chrétienne que la majorité des Européens s'opposent à la construction de minarets, voire de mosquées sur leur sol national. Je dis "curieusement" parce que la totalité des institutions religieuses, Vatican en tête, ont participé au concert de protestations visant à faire passer les Suisses pour de sales fascistes. Comme si les peuples d'Europe et les diverses églises avaient des conceptions différentes, voire opposées de la même religion! La divergence est en réalité, beaucoup plus profonde. Ce n'est tout simplement plus la même religion que pratiquent (ou pas) les populations européennes et leurs instances ecclésiastiques.

Pour les peuples d'Europe, le christianisme est leur religion, leur histoire et leur patrimoine, il incarne la civilisation européenne d'une façon charnelle et viscérale. Même s'ils ne vont plus à l'église, les Européens sentent qu'ils participent à une civilisation unique au monde, qu'ils font partie d'un ensemble commun façonné par l'Histoire. Pour les élites religieuses, le christianisme est une idée de tolérance et de mieux-vivre mondial, une éthique globalisante visant à créer un monde plus juste et équitable. La vision populaire du christianisme le rapproche de ces religions païennes enracinées alors que la vision élitiste l'associerait plutôt aux droits de l'homme.


L'église de Patrimoniu en Corse, bâtie non loin d'un site mégalithique

Il existe donc deux christianismes: celui transmis de manière ininterrompue par les hommes depuis la nuit des temps via le paganisme, celui des clochers de campagne et des sources sacrées, des saints calendaires et des icônes, d'un rapport à la divinité rempli de merveilleux et de poésie. Et puis celui, déraciné et sentimentaliste, le christianisme des ONG et des Journées Mondiales de la Jeunesse, celui des élites protestantes et catholiques. Pourquoi observe-t-on une telle disparité ?

La raison est évidente: si le christianisme des peuples parvint à se préserver tant bien que mal jusqu'au milieu du XXe siècle, celui des élites fut contaminé très tôt par les droits de l'homme, cette religion des philosophes du XVIIIe siècle. Si le mal mit plusieurs décennies à prendre racine, il fit diverger dans de nombreux esprits la vieille religion de l'Europe, la bornant aux impératifs des droits de l'homme, la transformant en une vulgaire superstitio, au sens latin du terme. Partout en Occident*, le christianisme subit les mêmes mutations: refus de la pompe et du mystérieux, abandon du domaine public et renvoi dans le champ privé, compatibilité avec les "droits humains", ce dernier aspect signifiant en vérité une soumission totale à la religion des droits de l'Homme. Lentement mais sûrement, le christianisme charnel abandonna ses oripeaux l'un après l'autre. Notez d'ailleurs quels sont les derniers lambeaux du véritable christianisme dans la religion catholique qui hérissent les bien-pensants: le rejet de l'avortement, l'opposition au mariage homosexuel, l'anti-individualisme, trois aspects foncièrement incompatibles avec la religion au pouvoir, celle des droits de l'Homme!


Les droits de l'Homme, religion hégémonique de l'Occident


C'est pour cette raison que les changements apportés de manière brutale par le concile Vatican II chez les catholiques et plus insidieusement chez les protestants ont provoqué un tel désaveu chez les fidèles. L'ancienne religion est devenue méconnaissable. L'infusion d'idées provenant de la religion des droits de l'homme l'ont transformée en un ersatz de christianisme, une rationalité froide et distante, un club de bisounours dans lequel on se donne l'accolade à la fin du spectacle. Plus le temps passe et plus la religion officielle se rapproche de la doxa dominante, jusqu'à ne plus faire qu'une avec elle. Les fidèles, en quête de religions non contaminées par l'hérésie des droits de l'homme, se tournent alors vers "la concurrence", des groupes et sectes vierges de toute compromission avec les forces dominantes. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si ce sont les religions les plus intransigeantes avec les droits de l'Homme (Catholicisme traditionnel, islam, Orthodoxie) qui attirent le plus de convertis.

Si les Suisses en particulier et les Européens en général ont dit non à l'implantation de l'islam en en Europe ce n'est nullement au nom du christianisme des élites qui, comme les droits de l'homme, est totalement indifférent, voire favorable à l'installation d'autres religions sur le territoire. C'est au nom de ce christianisme génétique qui fait désormais partie intégrante de leur identité, ce christianisme que l'élite mondialiste cherche à éradiquer par tous les moyens afin d'offrir un monde pour tous et un dieu pour chacun**.

*: je dis Occident, parce qu'il me semble que l'Orthodoxie, moins centralisée et sujette aux caprices théologiques d'une élite comme le Catholicisme, moins propice à l'émiettement des personnalités et des sous-sectes que le protestantisme, semble avoir bien mieux résisté aux assauts de la religion des droits de l'Homme.

**: slogan officiel de l'Unimonde Humain dans le roman Cosmos Incorporated de Maurice G. Dantec.

dimanche 25 octobre 2009

25 octobre 732 : Charles Martel arrête les Maures à Poitiers


Retour après une longue absence...

Et je choisis cet anniversaire du 25 Octobre 732 pour revenir à mon clavier avec cet article de l'excellent site "HERODOTE":


Moins d’un siècle après la mort de Mahomet, ses guerriers avaient atteint l’Espagne et le Languedoc actuel (cette province s’appelle alors Septimanie, d’après ses sept villes principales).
À la tête de ses troupes, composées d’Arabes ainsi que de Berbères fraîchement convertis à l’islam, Abd el-Rahmann projette de remonter jusqu’au riche sanctuaire de Saint-Martin de Tours. Il a l’intention de s’en approprier les richesses avant de s’en retourner au sud des Pyrénées.
Le duc Eudes appelle à son secours les Francs qui vivent au nord de la Loire. Leur chef accourt. Celui-ci, du nom de Charles Martel, est issu d’une puissante famille franque d’Austrasie (l’Est de la France). Il exerce les fonctions de maire du palais (ou«majordome») à la cour du roi mérovingien, un lointain descendant de Clovis. Quelques années plus tôt, il a refait l’unité des Francs en battant ses rivaux de Neustrie à Néry.
Eudes craint avec raison que Charles Martel ne tourne désormais ses ambitions vers le Sud de la Loire. Il accepte malgré tout de rapprocher leurs deux armées pour faire face à la menace musulmane.
Devant l’avancée des armées de Charles Martel et Eudes, Abd el-Rahmann arrête sa progression. C’est à Moussais, sur la commune de Vouneuil-sur-Vienne, entre Poitiers et Tours, que se font face les ennemis. Pendant six jours, les cavaliers musulmans et les fantassins chrétiens s’observent et se livrent à quelques escarmouches.
Le 25 octobre 732, qui est aussi le premier jour du mois de Ramadan, les musulmans se décident à engager la bataille. Mais leur cavalerie légère et désordonnée se heurte au rempart humain que forment les guerriers francs, disciplinés et bardés de fer. Abd el-Rahmann meurt au combat et la nuit suivante, découragés, ses hommes plient bagage et se retirent.
Plus tard, les chroniqueurs français se sont fait un devoir d’exalter le souvenir de la bataille de Poitiers pour mettre en valeur Charles Martel, père de Pépin le Bref et grand-père de Charlemagne

mercredi 25 février 2009

Carême 2009

Voilà! Le Carême à commencé.

Plus de viande jusqu'au Dimanche de Pâques et jeûne du lever au coucher du soleil sauf les dimanches.

Vous aussi les non-croyants, pratiquez le Carême et affirmez ainsi votre identité Européenne en vous faisant "christianistes"!

http://christianitas.albinus.org

Et bon Carême à tous ceux qui le pratiquent, croyants ou non!